L’application TERRASS héberge maintenant la carte des anomalies géochimiques !
15 mars 2021

Le BRGM a élaboré une carte d’anomalies géochimiques pour la valorisation de terres excavées non issues de sites et sols pollués sans passer par l’étape de caractérisation.

Cette carte est issue du croisement de la carte de géologie de surface développée par le BRGM, des données de qualité des sols agricoles et forestiers pour huit métaux (As, Cd, Cr, Cu, Hg, Ni, Pb, Zn) du programme RMQS de l’INRAE et de données d’anomalies géochimiques du BRGM. Le territoire national peut se scinder en trois zones :

  •  les zones d’anomalies géochimiques,
  •  les zones d’anomalies géochimiques spécifiques,
  •  les zones hors anomalies.

L’application TERRASS met à disposition la carte d’anomalies géochimiques et permet de définir la zone dans laquelle se trouve chaque site. Cette carte est également disponible en version dynamique sous SIG sur le site Infoterre du BRGM.

FAQ

Retrouvez ici les réponses aux questions que vous pouvez vous poser à propos de la carte d'anomalies géochimiques.

Vous pouvez également consulter la notice de la carte disponible en bas de page.

Non, l'utilisation de la carte d'anomalies géochimiques n'est pas possible que si les terres ne proviennent pas d'un site pollué. Vous devez avoir réalisé une levée de doute afin de vérifier l'absence de pollution. L'excavation doit également avoir été réalisée depuis la surface.

 

Non, la carte d'anomalies géochimiques ne permet pas de connaître les teneurs en ETM en France. D'autres outils comme les fonds géochimiques régionaux (projet Geobapa par exemple) ou nationaux permettent de connaître ou d'estimer les teneurs en ETM à différentes échelles.

Cette carte n’est valable que dans le contexte de valorisation hors site des terres excavées et ne peut en aucun cas être utilisée pour la définition de valeurs de gestion de sites ni d’objectifs de dépollution au sens de la méthodologie nationale de gestion des sites et sols pollués.

Oui, à condition de respecter les distances maximales autorisées du guide de valorisation des terres non issues de sites et sols pollués en projets d'aménagement.

Carte d'anomalies géochimiques et distances de valorisation maximales autorisées

Carte d'anomalies géochimiques et distances de valorisation maximales autorisées

© BRGM

Oui, les terres sont valorisables, à condition qu'elles ne proviennent pas d'un site pollué et qu'elles ont été extraites depuis la surface. Vous devrez respecter une distance maximale de 5 km, quelle que soit leur zone de destination. Une attention particulière devra également être portée sur l'usage futur du site receveur qui devra être revêtu ou recouvert.